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Píyǐngxí

En chemin, une pause dans une suite plus calme du Théâtre magique. Là sont nés les jeux d’ombre aux couleurs pastel qu’il a nommés d’aprés ses sources d’inspiration chinoises: Píyǐngxí. Légèreté et lourdeur s’abolissent dans le labyrinthe de leur perspective - et avec elles, le poids de la révélation: »nous ne sommes pas vraiment en confiance dans le monde expliqué«. Une révélation qui n’échappe à personne, pas à celui qui désire assez passionnément savoir d’où nous viennent les choses. Si nous aspirons à repousser le voile, à nous débarrasser du flou transparent de ce qui nous rend visible, nous donne à regarder. Et bien que rien ne puisse assouvir cette exigence, un geste, comme cueillir une fleur, nous fait surmonter ce gouffre béant duquel nous entendons si volontiers nous méfier.